Don de rein du vivant : enquêtes sur la qualité de vie
Rapport qualité de vie des donneurs vivants de rein
Le prélèvement sur donneur vivant pose des problèmes éthiques spécifiques et n’est acceptable que s’il se situe dans le respect des principes de tout acte médical : une balance bénéfice/risque positive, la reconnaissance de l’autodétermination du donneur ce qui sous-entend son information précise et le recueil de son consentement.
Une étude portant sur la qualité des donneurs vivants de rein vient d’être réalisée en France. Il s’agit d’une étude dite « prospective » c’est-à-dire qui a suivi les donneurs dans leur parcours avec une évaluation de leur état avant don, 3 mois après et 1 an après.
Elle fait suite à un premier volet rétrospectif qui avait analysé en 2010 la qualité de vie des donneurs prélevés entre le 30 juin 2005 et le 1er mars 2009 avec un recul entre 1 et 5 ans après don et qui a fait l’objet d’un rapport scientifique et d’une synthèse publiés sur le site de l’Agence de la biomédecine.
Cette étude a été élaborée et mise en oeuvre par l’Agence de la biomédecine et par le Centre d’épidémiologie clinique du Centre hospitalo-universitaire de Nancy. Elle a inclus tous les donneurs vivants prélevés d’octobre 2009 à janvier 2012.
Elle avait pour but d’estimer le niveau de qualité de vie des donneurs de rein en France et les facteurs l’influençant en suivant son évolution au cours de la première année post-don. Elle a concerné tous les donneurs vivant de rein prélevés et résidant en France (métropole et DOM TOM), suivi dans un centre de greffe en France ayant la capacité à lire le français car le donneur doit répondre lui-même aux questionnaires qui lui sont adressés.
L’Agence de la biomédecine a par ailleurs réalisé deux documents qui synthétisent l’essentiel du rapport sur la qualité de vie des donneurs vivants de rein :