Recommandations sur les modalités de prise en charge des couples dans le contexte de circulation du SARS-CoV-2
L’épidémie de SARS-CoV-2 a conduit l’Agence de la biomédecine à émettre, en accord avec les professionnels de santé et les sociétés savantes, des recommandations régulièrement actualisées sur les activités d’assistance médicale à la procréation (AMP), dont la dernière version en date du 27 juillet 2021.
Les conditions actuelles de circulation du SARS-CoV-2 rendent nécessaire de mettre à jour à nouveau ces recommandations. La poursuite des soins en AMP est souhaitable, autant que possible, en tenant compte de la situation sanitaire locale et régionale et dans le respect des recommandations des autorités sanitaires.
Ces recommandations ont vocation à accompagner les centres, dans le respect des conditions de sécurité et de qualité des soins et en préservant autant que faire se peut l’égal accès aux soins. Les règles de bonnes pratiques cliniques et biologiques en AMP restent par ailleurs applicables.
Ces recommandations ne sont pas juridiquement contraignantes. Il appartient à chaque acteur de les décliner en tenant compte du contexte sanitaire et des contraintes locales, propres à chaque centre, en concertation avec les agences régionales de santé (ARS) et les directions d’établissement.
La présente révision des recommandations a été élaborée par l’Agence de la biomédecine, dans le cadre d’un groupe de travail réunissant des sociétés savantes, des experts, une association de patients et des institutions. La composition du groupe de travail se trouve en fin de document.
A noter
Les recommandations émises par l’Agence de la biomédecine sont destinées à aider les professionnels de santé concernés dans l’évaluation des situations auxquelles ils sont confrontés. Toutefois, il appartient aux équipes médicales pluridisciplinaires de les mettre en œuvre après examen au cas par cas de chaque situation en fonction du contexte sanitaire et des contraintes propres à chaque centre.
Ces recommandations sont mises à jour et diffusées à l’ensemble des centres concernés au fur et à mesure des connaissances sur le virus et ses conséquences.
• Association française d’urologie (AFU)
• Fédération nationale des biologistes des laboratoires d’étude de la fécondation et de la conservation de l’œuf (BLEFCO)
• Fédération nationale des centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Fédération des CECOS)
• Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF)
• Fédération française d’étude de la reproduction (FFER)
• Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM)
• Groupe d’étude pour le don d’ovocytes (GEDO)
• Groupe d’études sur la fécondation in vitro en France (GEFF)
• Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT)
• Groupe de recherche et d’études sur la cryoconservation ovarienne et testiculaire (GRECOT)
• Société d’andrologie de langue française (SALF)
• Société française de diagnostic préimplantatoire (SFDPI)
• Société française d’hygiène hospitalière (SF2H)
• Société française de médecine vasculaire (SFMV)
• Société française de virologie (SFV)
• Société de médecine de la reproduction (SMR)
• Société nationale française de médecine interne (SNFMI)
• Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF)
• Institut national du cancer (INCa)
• Agence régionale de santé (ARS) Grand-Est
• Agence régionale de santé (ARS) Ile de France
• Collectif des centres privés en AMP français
• Collectif BAMP !
• Dr Jade Ghosn, service de maladies infectieuses, hôpital Bichat
• Dr Florence Damond, virologie, hôpital Bichat
• Dr Nadhira Fidouh, virologie, hôpital Bichat
• Dr Jacqueline Conard, présidente du groupe de pilotage des recommandations de bonnes pratiques « Thromboses artérielles et veineuses dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation (AMP) : prévention et prise en charge », 15 juillet 2013.
L’ESHRE (European Society of Human Reproduction and Embryology) met à disposition des professionnels des centres d’assistance médicale à la procréation un outil de déclaration anonyme de tous les cas de femmes enceintes ayant déclaré une Covid-19 au cours de leur grossesse, qu’elles aient ou non des symptômes.